Le ministère des Affaires étrangères : Nous rejetons fermement les allégations faites par Jean-Noël Barrot concernant le processus de paix entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie

Bakou, 3 avril, AZERTAC
« Nous rejetons fermement les allégations faites par le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, dans son discours devant la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale le 2 avril 2025, concernant le processus de paix entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie ainsi que le procès des individus d'origine arménienne », a fait savoir Aïkhan Hadjizadé, porte-parole du ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères, en commentant les déclarations anti-azerbaïdjanaises de Jean-Noël Barrot, ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, à l’Assemblée nationale française.
« Remettre en question la demande légitime de modifier la constitution arménienne, qui contient des revendications sur les territoires azerbaïdjanais, et qui est discutée depuis deux ans et demi, tout en la présentant comme une nouvelle condition préalable, est inacceptable. Si la France, comme elle le prétend, soutient effectivement la signature rapide d'un accord de paix, elle devrait encourager l'Arménie à prendre les mesures appropriées », a souligné Aïkhan Hadjizadé.
« En ce qui concerne les appels à mettre en liberté les individus d'origine arménienne accusés ou condamnés pour crimes de guerre, nettoyage ethnique, agression militaire, torture et autres infractions graves, nous soulignons qu'il est du droit de l'Azerbaïdjan d'enquêter et de poursuivre ces crimes, ce qui a été réaffirmé dans la décision du Groupe de travail sur la détention arbitraire du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, publié le 13 mars 2025, et a également prouvé que la campagne de diffamation contre le procès est infondée.
En général, il serait plus approprié pour la partie française, qui tente de s’ingérer dans les procédures judiciaires d'autres pays, de commencer par enquêter sur des faits tels que la persécution politique en France, le meurtre de manifestants lors de diverses manifestations, la torture de la population locale dans les territoires d'outre-mer en raison de la politique néocoloniale de la France, ainsi que la propagation de la corruption et du favoritisme au Parlement français. Par exemple, lors de la même session, en réponse à une question d'un député concernant l'inadmissibilité de s’ingérer dans les affaires judiciaires d'autres pays lorsque le système judiciaire en France est utilisé comme un moyen de pression contre les opposants politiques, la réponse du ministre, selon laquelle il ne peut pas commenter la décision d'un tribunal français, est également un indicateur des doubles standards de Paris.
Nous demandons à la France de cesser ses actions qui ne servent pas la paix et qui sapent la stabilité de la région », a ajouté le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.