ECONOMIE
Les perspectives de la coopération économique Azerbaïdjan-Iran discutées à Téhéran
Téhéran, 24 février, AZERTAC
Lors de son déplacement en République islamique d’Iran, Ali Abbassov, ministre de la Communication et des Hautes technologies, s’est entretenu le 24 février avec Mahmoud Vaezi, ministre iranien de la Communication et des Technologies de l’information, coprésident de la commission mixte intergouvernementale Azerbaïdjan-Iran.
Ali Abbasov a noté qu’à la suite des visites réciproques des présidents azerbaïdjanais et iranien, les relations entre les deux pays s’étaient développées rapidement. L’Azerbaïdjan et l’Iran coopèrent au sein des organisations internationales, y compris dans le cadre du Mouvement des non-alignés. Les relations bilatérales sont conformes aux intérêts nationaux des deux pays et il est nécessaire de les élargir désormais, a-t-il souligné.
«L’Azerbaïdjan peut coopérer avec l’Iran dans les secteurs postal, Internet et spatial. Il faut élaborer et mettre en œuvre des projets conjoints pour élargir la coopération mutuellement bénéfique. Les spécialistes des deux pays doivent se réunir pour élaborer de nouveaux projets. L’Azerbaïdjan a mis en orbite deux satellites de télécommunications et a une expérience dans ce domaine. Nous pouvons partager notre expérience en acceptant la proposition de l’Iran de coopérer en ce sens», a estimé le ministre azerbaïdjanais.
«L’Azerbaïdjan est en faveur de l’élargissement des relations trilatérales dans la région et soutient la réunion des responsables de Turquie, d’Iran et d’Azerbaïdjan dont la tenue à est prévue à Téhéran», a-t-il ajouté.
Mahmoud Vaezi a salué l’état actuel des relations politiques et économiques entre l’Iran et l’Azerbaïdjan. Il a souligné qu’outre le secteur public, il fallait également assurer le rapprochement des secteurs privés des deux pays. «L’établissement des relations entre les hommes d’affaires et les commerçants peut élargir leurs activités économiques. Ceci peut à son tour avoir un impact positif sur la croissance des revenus budgétaires et l’amélioration du bien-être de la population dans les deux pays», a-t-il conclu.