POLITIQUE
LA DÉCLARATION DE LA COMMUNAUTÉ AZERBAÏDJANAISE EN France
Bakou, 20 mai, AZERTAC
La visite du chef du régime séparatiste Bako Sahakian est en premier lieu une violation des normes internationales. En outre, ces faits peuvent engendrer le trouble dans des relations amicales coexistantes entre la République française et la République d’Azerbaïdjan. Comme on le sait, la France reconnait et soutient la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan. C’est pourquoi la signature des « chartes de l’amitié et de coopération » entre le département de la Drôme, la ville de Villeurbanne, la ville de Sarcelles et les régions azerbaïdjanaises du Haut Karabakh, Choucha et Agdere se trouvant actuellement sous occupation, est contre tous les principes du droit international.
Nous voudrions rappeler qu’à l’issue de ce conflit déclenché depuis 1988, près de vingt pourcent (20%) du territoire de l’Azerbaïdjan, dont la région du Haut Karabakh, ainsi que 7 régions avoisinantes peuplée jusqu’en 1990 entièrement par les Azerbaïdjanais, ont été occupées par les forces armées de l'Arménie. Environ 1 million Azerbaïdjanais ont été chassés de leurs terres natales, plus de 20 mille ont été tués, plus de 50 mille personnes ont été mutilées. Le sort de plus de 4 mille Azerbaïdjanais succombés aux agressions et aux tortures dans les camps d’arrestations arméniens reste toujours inconnu.
890 localités, 150 mille maisons, 7 mille bâtiments administratifs, 693 écoles, 855 crèches, 695 centres de santé, 927 bibliothèques, 44 temples, 9 mosquées, 9 lieux historiques et ethnographiques, 464 monuments historiques et musées, 40 mille objets expositions de musées, 6 mille institutions de l’industrie et de l’agriculture, 160 ponts, 2300 km de conduits d’eau, 2 mille km de gazoducs, 15 mille km de lignes électriques, 1200 km de systèmes d’irrigation, 280 hectares de forêts et 1 million hectares de champs de semailles de l’Azerbaïdjan ont été ainsi détruits.
En février 1992, les forces de l’armée arménienne, avec la participation du régiment canonniers 366 appartenant à la Russie, ont perpétré le massacre des 613 civils Azerbaïdjanais, dont 63 enfants et 106 femmes. Ce génocide a mis fin à la vie de 8 familles entières. 487 personnes ont été mutilées. 1275 habitants- les personnes âgées, les enfants, les femmes ont subi des agressions atroces, des tortures et des outrages. A ce jour le sort de 150 de ces otages, dont 68 femmes et 26 enfants reste méconnu.
Malgré la condamnation de la politique agressive de l’Arménie envers l’Azerbaïdjan par la communauté internationale, il continue à négliger les appels et les ordres des organisations internationales. Les exigences des résolutions n° 822, 853, 874, 884 du Conseil de sécurité de l’ONU demandent aux forces armées arméniennes de quitter impérativement les territoires azerbaïdjanais et de reloger les déplacés dans leurs terres natales restent sans réponse.
Les bilans des missions de l’OSCE accomplies dans les années 2005 et 2010, confirment les activités illégales de l’Arménie dans les territoires occupés de l’Azerbaïdjan, dont l’expérience illégale du peuplement, la destruction du patrimoine historique et culturel du peuple azerbaïdjanais dans ces territoires.
Nous espérons que la communauté internationale et notre patrie, la France, en tant que le pays co-président du Groupe de Minsk de l’OSCE, contribueront à la recherche d'une solution juste et équitable au conflit du Haut-Karabakh et au rétablissement de l'intégralité territoriale de l'Azerbaïdjan.
Communauté azerbaïdjanaise de France
Le 19 mai 2015 Paris