MONDE
Plan d’urgence
Bakou, 12 septembre (AZERTAC). Une personne est grièvement brûlée et est dans un état grave, a noté EDF, qui n'a pas pu fournir dans l'immédiat d'explication à l'explosion.
"Il s'agit d'un accident d'exploitation classique", a déclaré sur BFM TV un responsable de la Socodei, précisant qu'il s'attendait à ce qu'il soit classé au niveau 1 sur l'échelle internationale des accidents nucléaires (Ines), qui en compte 7.
L'annonce de l'explosion a fait chuter la Bourse de Paris, qui a perdu plus de 5% dans les échanges qui ont suivi, EDF abandonnant 5,60% en début d'après-midi avant de limiter ses pertes à environ 3,00%.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a immédiatement réclamé des informations aux autorités françaises et activé son centre de crise.
La candidate écologiste à la présidentielle de 2012, Eva Joly, a demandé "que le gouvernement fasse toute la transparence (...) sur les conditions de cet accident et sur les risques encourus par les travailleurs du site et la population locale".
"Six mois après la catastrophe de Fukushima (au Japon-NDLR), cet accident remet sur le devant de la scène le risque inacceptable que constitue le nucléaire pour la vie humaine. Les alternatives énergétiques existent, l'heure est venue de sortir du nucléaire!", ajoute-t-elle dans un communiqué.