POLITIQUE
Déclaration du Ministère des Affaires étrangères de la République d’Azerbaïdjan
Bakou, 15 juin (AZERTAC). Le Ministère des Affaires étrangères de la République d’Azerbaïdjan a diffusé une déclaration concernant la discussion de la question sur «l’Azerbaïdjan : affaire Ilgar Mammadov» avec la participation d’un groupe de députés au Parlement européen et l’adoption d’un document.
Dans la déclaration envoyée par le service de presse du Ministère des Affaires étrangères à l’AZERTAC, il est dit : «L’adoption d’un document nommé résolution en menant des discussions sur ce sujet est regrettable. Nous considérons qu’il est nécessaire de vous déclarer ce qui suit en ce qui concerne cette démarche qui ne sert pas à nos relations bilatérales avec l’union européenne :
L’Azerbaïdjan est fidèle à l’établissement des valeurs universelles telles que la démocratie, les droits et libertés de l’homme. Coopérant depuis les premières années de l’indépendance avec les organismes européens spécialisés dans ce domaine, l’Azerbaïdjan a toujours perfectionné sa législation et avait réalisé des réformes correspondantes. Le processus se poursuit. L’expression de la protestation par les citoyens seulement dans le cadre prévu par la loi est un principe admis dans tous les pays européens. Prendre des mesures adéquates contre les cas telles que les initiatives de semer les troubles dans le pays, d’appeler à la désobéissance civile ne sont pas en contradiction avec les principes de droit dans les communautés progressistes.
Il est regrettable qu’un groupe de députés du Parlement européen, en réunissant souvent ceux qui sont hostiles envers l’Azerbaïdjan, mette en question différents sujets liés à l’Azerbaïdjan, prononce des opinions qui ne reflètent pas les réalités. En Europe où les valeurs démocratiques sont considérées comme un principe essentiel, la présentation de la position des 20-30 personnes sur 754 comme un document officiel est contre les principes démocratiques. Cela est du moins l’appropriation des droits de la majorité écrasante du Parlement européen.
Ce n’est pas la première fois qu’une telle position hostile est manifestée envers l’Azerbaïdjan de la part du Parlement européen. Telles positions avaient été manifestées même avant. Dans la plupart des cas ces députés n’étudient pas profondément les questions en discussion, ne prennent pas connaissance de l’opinion de la partie opposée, préfèrent différentes positions hostiles. Une telle position ne favorise pas la coopération harmonieuse avec l’UE.
La réalisation de telles démarches au moment où les relations Azerbaïdjan-UE peuvent s’élever à une nouvelle phase qualificative montre que les cas pareils, politisés, servent à différents intérêts. Pourtant, le Parlement européen ferme les yeux sur les événements arrivant en Europe-même et les processus militaires se déroulant dans la région du Caucase du Sud.
Le ton du document n’est pas conforme non plus à l’esprit de nos relations bilatérales et est inadmissible pour l’Azerbaïdjan, sujet souverain du droit international.
Le Parlement européen qui accepte la démocratie, la justice et les droits de l’homme comme des importantes valeurs universelles, n’a jamais affiché une position équitable, ni une déclaration conforme au droit international en matière des territoires azerbaïdjanais occupés depuis plus de 20 ans, ni de près d’un million de réfugiés et de personnes déplacées dont tous les droits avaient été violés.
Mais il faut prendre en considération que la République d’Azerbaïdjan est un Etat indépendant et elle applique une politique intérieure et extérieure indépendante. La réalisation par certains milieux européens des démarches visant à porter atteinte à la réputation internationale de l’Azerbaïdjan suscite de différentes questions. La position pareille de certains représentants du Parlement européen et leur pression par telles mesures sont inadmissibles».