MONDE
France : Seize fédérations dénoncent l'augmentation des taxes sur l'électricité
Bakou, 16 octobre, AZERTAC
Seize fédérations du secteur de l'énergie et associations professionnelles françaises ont dénoncé l'augmentation des taxes sur la facture d'électricité prévue dans le projet de budget présenté par le gouvernement Barnier, et ce dans une lettre ouverte adressée ce mercredi aux députés et sénateurs.
"Cette fiscalité qui représente d'ores et déjà près d'un tiers du montant total de la facture d'électricité, pourrait en constituer demain le premier poste, induisant que les consommateurs d'électricité contribuent plus au budget de l'État qu'au bien et service qu'ils consomment", ont écrit les signataires alors que débute ce mercredi l'examen du Projet de loi de finances (PLF) pour l'année 2025 par la commission des finances de l'Assemblée nationale.
Et de poursuivre : "Au cours des derniers mois, la facture d'électricité s'est régulièrement trouvée au cœur de l'actualité, dévalorisant de fait les atouts du système électrique français et de ses acteurs".
"Le projet présenté par le gouvernement entend procéder à une augmentation globale de l'accise de l'électricité à un niveau jamais atteint jusqu'ici, ce qui constituerait un contresens écologique", dénoncent-elles.
Les signataires sont l'AFPAC, AVERE, Enerplan, Gifam, Gifen, Gimelec, France Hydro Electricité, France Hydrogène, la Fédération française des intégrateurs électriciens (FFIE), la Fédération des industries électriques, électroniques et de communication (FIEEC), France Renouvelables, IGNES, Promotelec, le Syndicat des énergies renouvelables (SER), la Société française d'énergie nucléaire (SFEN) et l'Union Française de l'Electricité (UFE).
A noter que la commission des finances de l'Assemblée nationale entame ce mercredi à 17h (locales) l'examen de la première partie du Projet de loi de finances pour 2025. Cette partie est relative aux recettes de l'État pour la prochaine année (impôts, mesures fiscales, etc).
Plus de 1 700 amendements ont été déposés sur cette première partie du PLF par les députés de la commission depuis la présentation du projet de budget par le Premier ministre Michel Barnier le 10 octobre courant.
Plus de 200 amendements ont déjà été jugés irrecevables. (Anadolu)