MONDE
La zone euro éteint l\'incendie, pour le moment
Bakou, 27 octobre (AZERTAC). L\'accord arraché dans la nuit de mercredi à jeudi par les dirigeants de la zone euro a éteint temporairement l\'incendie qui menaçait la monnaie unique mais de nombreux risques pèsent encore sur la restructuration de la dette grecque et le renforcement du fonds de soutien à l\'euro.
Après plus de dix heures de sommet, les chefs d\'Etat et de gouvernement de la monnaie unique se sont entendus avec les banques pour réduire de 100 milliards d\'euros la dette grecque et ont endossé un complexe mécanisme permettant de porter la puissance de tir du Fonds européen de stabilité financière (FESF) à 1.000 milliards.
Les marchés européens ont bondi et atteint leur plus haut niveau depuis trois mois alors que l\'euro s\'appréciait à plus de 1,40 dollar, une valeur qu\'il n\'avait plus franchi depuis début septembre.
Mais si cet accord complexe compte parmi les plus ambitieux conclus depuis l\'éclatement de la crise de la dette en Grèce, fin 2009, il n\'en est pas moins bancal, truffé de points d\'interrogations et porteur d\'importants risques quant à sa réalisation.
Les banquiers devront d\'abord confirmer leur engagement volontaire à prendre part au nouveau plan de sauvetage de la Grèce - un processus qui avait été long et poussif dans le programme précédent.
Les pays de la zone euro devront ensuite s\'entendre sur une série de détails loin d\'être anodins dans la mise en place du nouveau FESF, comme la participation des investisseurs internationaux à ce dernier.