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POLITIQUE

L’Azerbaïdjan écrit une histoire : Nous allons vers le Karabagh

L’Azerbaïdjan écrit une histoire : Nous allons vers le Karabagh

Le président azerbaïdjanais et l'armée azerbaïdjanaise ont changé en 10 jours le statu quo vieux de 30 ans

Bakou, 15 octobre, AZERTAC

… Les bébés garçons venus du Karabagh en couches 30 ans avant y retournent aujourd'hui comme des soldats du salut de l'armée victorieuse.

... Une mère ouvre un petit sac qu'elle garde depuis 30 ans, en sort une clé avec les doigts tremblants et la tend à ses fils : C'est la clé de notre maison au Karabagh, allez ouvrir notre porte.

… On dit que les hommes ne pleurent pas. L’oncle Adil, personne déplacée interne de 70 ans, que je connais bien, a pleuré deux fois dans sa vie : quand il a quitté son foyer à Djabraïl il y 27 ans et quand il a appris la nouvelle de la libération de sa terre natale 27 ans plus tard. La première fois, ce fut des larmes de chagrin et, la seconde fois, celles de joie.

Je me suis souvenu de ces épisodes émouvants de la vie après avoir regardé un autre discours historique du président Ilham Aliyev il y a quelques jours, ses déclarations logiques, convaincantes et sincères lors d'entretiens avec les chaînes Al Jazeera, Euronews, CNN International, Sky News, Al Arabiya, TRT Haber, CNN Turk, Haber Global, Rossiya-1, Perviy Kanal de la Russie et d'autres chaînes de télévision. J'espère que le lecteur comprendra mes souvenirs émotionnels et me les pardonnera.

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Depuis le 27 septembre, premier jour des nouvelles sur la nouvelle provocation militaire de l'Arménie, pays agresseur, contre l'Azerbaïdjan et la contre-offensive rapide de notre armée, je cherche le clavier pour partager les pensées et les idées que j'ai accumulées et décrire le événements dont j'ai été témoin au fil des ans. Pouvoir prédire des scénarios d'événements possibles en fonction des réalisations de notre armée à ce jour provient de la nature de notre métier. Mais j'aimerais mettre cela de côté pendant un moment et, tout d'abord, partager les sentiments de joie et de fierté par lesquels je suis submergé.

En tant que personne qui a consacré toute sa vie au journalisme, je pense que c'est probablement la première fois que je rencontre une situation aussi inhabituelle. Je me mets à taper une histoire sur mon ordinateur, mais je dois m'arrêter une heure ou deux plus tard. Les développements se déroulent si vite, nous recevons tellement de nouvelles chaudes de la ligne de front et les chaînes de télégrammes débordent tellement de nouvelles que des lignes et même des paragraphes entiers deviennent obsolètes après une heure ou deux et je dois tout recommencer. C'est quelque chose que je n'ai probablement jamais vécu en 45 ans en tant que journaliste.

Nous vivons des jours inhabituels. Le peuple azerbaïdjanais écrit une histoire glorieuse sous la direction de son président et avec la participation de son armée courageuse. Chaque moment de ces jours constitue une épopée.

Notre président et Commandant suprême des forces armées, Ilham Aliyev, a répondu à ceux qui disaient qu'il n'y avait d'autre solution que de règlement pacifique du conflit : Si, il y en a, - a-t-il dit et il a fait ce qu’il avait dit. Il a montré comment résoudre le problème à ceux qui disaient depuis de nombreuses années que le statu quo était inacceptable, mais qui ne faisaient rien et passaient la main dans le dos de l'occupant. Notre armée victorieuse, lancée au combat sur ordre du Commandant suprême, a changé en 10 jours le statu quo qui durait depuis près de 30 ans. Il n'y a plus de statu quo, ni de ligne de contact. La détermination de notre peuple et du Commandant suprême de l'armée azerbaïdjanaise l'a fait sur le champ de bataille.

Dès le premier jour de la contre-attaque, notre président, ayant bravement résisté à la pression incessante des grandes puissances et des superpuissances qui exigeaient d’arrêter le feu, de lancer les négociations, sait quoi et comment faire, ce qui a été confirmé lors des combats pour le Karabagh. Le Commandant suprême des armées, Ilham Aliyev, a fait tout seul le travail de toute une armée : à la fois sur le champ de bataille et sur les plateformes diplomatiques et politiques. Il a remis une fois encore à leur place des gens comme Pachinian, qui a dit que « le Karabagh, c’est l'Arménie », a dansé de manière frivole à Choucha, nous insultant ainsi manifestement. Il a mis Pachinian, qui est un hypocrite, un aventurier et un homme loin de la politique, dans un état d’humiliation. Il l'a obligé à demander de l'aide. Qu’il dise « Le Karabagh, c'est l'Arménie, voyons comment il le dit ».

Pachinian, arrivé au pouvoir grâce à Soros, a humilié le peuple arménien et l'a mis dans un état déplorable.

Ilham Heydar oglu s’est élevé encore plus aux yeux du monde, grâce à sa détermination, ses décisions courageuses et sages, et avec lui s'est élevé l'honneur et la dignité de notre peuple.

Nous sommes très chanceux d’avoir un président qui défend jusqu'au bout nos intérêts nationaux et est le garant de la libération du Karabagh. Notre peuple croit en son président. S'appuyant sur cette conviction, Ilham Aliyev, qui sait exactement quoi et comment faire, a donné une dernière chance à l'Arménie en disant : Retirez-vous de nos terres, retirez-vous, prenez un engagement, revenez au format des négociations. Tout ce que nous disons arrivera et nous leur donnons une dernière chance de se retirer pacifiquement de nos terres. Quoi qu'il en soit, nous retournerons dans ces terres et rétablirons notre intégrité territoriale.

Les développements récents ont montré à l'ennemi et au monde entier qu'il est impossible de jouer avec la dignité de ce peuple honorable et honnête, de l'insulter. Le président et le peuple azerbaïdjanais ne pouvaient pas et ne l’ont pas pardonné à des gens comme Pachinian.

Uni aujourd'hui autour de son leader et faisant preuve d'une solidarité sans précédent, le peuple azerbaïdjanais s'est lancé dans un combat pour sa patrie. En ce moment fatidique, 10 millions de cœurs battent comme un seul. C'est, dans le vrai sens du mot, une guerre patriotique. Les soldats azerbaïdjanais chassent l’ennemi de leur patrie au prix de leur vie. Une mère, dont la maison a été détruite par un obus ennemi, une autre dont le fils est tombé en martyr lèvent les têtes et disent : Vive la Patrie !

Normalement, aucune personne sensée ne voudrait faire la guerre. Cependant, le peuple azerbaïdjanais, épris de paix, a été impliqué de force dans cette guerre par les dirigeants arméniens, les centres idéologiques internationaux dachnak, qui ne renonceraient pas à la politique d'agression. Nous avons été contraints de le faire par l'indifférence du monde, le jeu de passes des organisations internationales, des médiateurs appelés Groupe de Minsk. Depuis trente ans, l’agressé est traité de la même manière que l'agresseur lui-même. Depuis 30 ans, le monde ferme les yeux sur cette injustice et les souffrances d'un million d'Azerbaïdjanais dont la patrie a été pillée. C'est une guerre du peuple qui s’est levé en disant « Ça suffit, c'est assez », c’est un combat pour la restauration de la justice historique, un droit qui lui est donné par le droit international.

Notre président a déclaré à plusieurs reprises depuis les tribunes internationales, depuis celle de l'ONU, qu’il faut mettre fin à l’occupation et obliger l'agresseur de le faire. Le Groupe de Minsk, chargé de la médiation dans le règlement du conflit, a-t-il fait un seul pas en ce sens au cours des 26 années de son existence ? Non. Ils se sont réunis, ont discuté et se sont dispersés. Les quatre résolutions adoptées par le Conseil de sécurité des Nations Unies il y a 27 ans restent lettres mortes jusqu’à présent. La déclaration « Le Karabagh, c’est l'Arménie, point final » par une personne arrivée de la rue à la direction politique arménienne a tiré un trait sur le processus de négociation.

Répondant à l'ennemi impudent par les paroles « Le Karabagh, c’est l'Azerbaïdjan, point d’exclamation », notre président s’est adressé au monde : N'intervenez pas, nous déciderons nous-mêmes de notre propre destin.

« L'Azerbaïdjan veut conquérir le Haut-Karabagh »,a déclaré Emmanuel Macron, président de la République française, l'un des trois coprésidents du groupe de Minsk, qui a reçu un mandat de médiation dans le règlement du conflit. M. Macron ne connaîtrait pas l'histoire ou bien il danse sur l’air du lobby arménien en France. A lui aussi notre président a donné une réponse claire, lui demandant de s’excuser auprès de l’Azerbaïdjan pour ces paroles étranges. Nombreux sont des gens comme lui. La guerre n’a pas lieu en Arménie, mais sur le territoire de l’Azerbaïdjan. D’ailleurs, le président russe a souligné dans une interview que les combats n’avaient pas lieu en Arménie.

Dans le contexte de ces deux approches différentes il est nécessaire de demander aux gens issus des pays tiers, ayant du vent dans leur sac et répétant souvent la thèse sur «l'agression azerbaïdjanaise» inventée par les Arméniens au lieu d'utiliser leur cerveau : Est-ce que parler de « l'agression de l'Azerbaïdjan contre le Karabagh » n’est pas aussi absurde que parler de « l'agression de la France contre Marseille » ou de « l'attaque de l'Allemagne contre la Bavière ?!

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Après ces brèves réflexions sur le conflit, la guerre et l'approche du monde envers tout cela, je voudrais revenir sur le domaine auquel je suis directement attaché. Pour moi, le point de référence était les idées exprimées par le président azerbaïdjanais lors d’une interview accordée à la chaîne de télévision CNN-Turk. Le chef de l'Etat a abordé la propagande noire menée contre l'Azerbaïdjan pendant de nombreuses années et en a expliqué les raisons. En particulier, nous, les médias, en sommes directement témoins. Nous réagissons face aux calomnies. Nous essayons de diffuser les réalités de l'Azerbaïdjan, celles du Karabagh et de Khodjaly dans les médias mondiaux avec lesquels nous coopérons.

Maintenant, depuis le début des événements récents, une nouvelle vague de propagande noire émerge. Certains médias fabriquent des mensonges afin de ternir l'image de l'Azerbaïdjan, essayant constamment de former une mauvaise opinion sur le conflit dans l’espace de l’information. Comme l’a fait remarquer le président azerbaïdjanais, nous avons obtenu un certain succès en combattant seuls contre ces accusations. Mais nos opportunités aussi sont limitées. Très souvent, nos voix ne sont pas entendues. Les médias internationaux sont majoritairement pro-arméniens et diffusent de fausses informations sur le conflit. C’est bon que la Turquie, ainsi que tous ses médias, soient avec nous, pour transmettre au monde la cause juste de l'Azerbaïdjan.

Aujourd'hui, un certain nombre de médias diffusent les mensonges de Pachinian sur l'implication présumée des F-16 turcs et de militaires turcs dans combats. L'Azerbaïdjan et la Turquie sont des pays frères et des voisins proches. Notre leader national Heydar Aliyev avait exprimé cette fraternité en quelques mots : « Une nation, deux États ». Il est naturel et compréhensible que la Turquie nous soutienne dans une journée aussi difficile. Mais c'est aussi un fait incontestable que nous libérons nous-mêmes nos terres. L'armée azerbaïdjanaise est en mesure de donner une réponse adéquate à l'ennemi et elle le fait.

Quant à l'Arménie, nombreux sont ceux qui la soutiennent et lui transfèrent des armes. Par exemple, la France. Peut-être que les Arméniens et les Français sont eux aussi « une nation, deux États », ou sont-ils voisins ? Il y a une distance de 4500 kilomètres entre Paris et Erevan, au moins 50 heures de voiture à parcourir. Mais pour l’Azerbaïdjan, la Turquie est à portée de main.

Notre proximité et les paroles de nos frères turcs « L'Azerbaïdjan n'est pas seul » irritent et effraient l'Arménie. Aujourd'hui, l'armée turque est l'une des deux armées les plus puissantes de l'OTAN. La Turquie produit des armes modernes. Nous achetons des armes à la Turquie et à d'autres pays - la Russie, l'Ukraine et Israël. Mais l'Arménie, elle en reçoit gratuitement. L'Arménie, dont l'économie s'est effondrée a-t-elle de l'argent pour acheter des armes ? « Si des armes chères n'étaient pas livrés gratuitement à l’Arménie, ce conflit aurait été réglé depuis longtemps », a souligné le président Ilham Aliyev dans l’une de ses interviews.

Ces jours-ci, les médias azerbaïdjanais, quelle que soit leur orientation et position politique, font preuve d'une solidarité sans précédent, apportant un soutien en matière d’information à notre cause. Quant à l’AZERTAC, nous essayons par tous les moyens possibles de diffuser les nouvelles de la guerre juste de l’Azerbaïdjan dans l'espace mondial de l'information. Notre agence est vice-présidente de l'Organisation des agences de presse d'Asie-Pacifique (OANA), qui regroupe 44 agences de 35 pays, et elle est activement représentée au Congrès mondial des agences de presse (NAWC). Parmi nos partenaires figurent des géants de la presse tels que Xinghua en Chine, TASS en Russie, Anadolu en Turquie, Yonhap en Corée du Sud, Kyodo au Japon et Bernama en Malaisie. Je voudrais mentionner le nom du quotidien anglophone China Daily, qui compte plus de 100 millions de lecteurs dans différentes parties du monde.

Au cours de la phase active des opérations en première ligne, ces agences de presse et d'autres ont couvert et continuent de diffuser de nombreuses nouvelles, photos et vidéos en se référant à l’AZERTAC. Dans le même-temps, par le biais de nos bureaux à l'étranger, des articles sont publiés dans la presse locale en réponse aux mensonges et calomnies fabriqués par le régime arménien. L’AZERTAC s’est adressée aux responsables de toutes les organisations médiatiques internationales et régionales, dont elle est membre, ainsi qu’aux agences de presse partenaires, les appelant à couvrir de manière objective et impartiale l'agression arménienne contre l'Azerbaïdjan et les événements dans la région et à défendre la justice.

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L'Azerbaïdjan ne voulait pas de guerre. C’est pour ça que le leader national du peuple azerbaïdjanais, Heydar Aliyev, ainsi que le président Ilham Aliyev tâchaient depuis 30 ans pour régler le conflit par la négociation et la paix. En tant que journaliste qui a couvert les visites historiques du leader national du début à la fin, moi personnellement, je témoigne : Heydar Aliyev a travaillé très dur et a fait le maximum d'efforts pour résoudre le conflit du Karabagh autour de la table des négociations. Comme c'est l'objet d'une longue conversation, je me contente de mentionner deux points.

Key West, le 3 avril 2001. Avec la médiation des coprésidents du Groupe de Minsk et avec la participation du secrétaire d'État Colin Powell, les présidents azerbaïdjanais et arménien ont eu des entretiens dans un tout nouveau format. Lors de cette réunion, notre leader national a fait une déclaration historique, a souligné les raisons qui entravent le règlement du conflit, a fait part des réalités du Haut-Karabagh et a exprimé ses vues sur les solutions. « Aujourd'hui, il est impossible de rencontrer dans le monde un deuxième cas où un État occupe le territoire d'un autre État et y effectue un nettoyage ethnique. Malheureusement, la communauté mondiale reste muette face à cette tragédie ... Nos espoirs pour les coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE à travers la Russie, les États-Unis et la France n'ont pas encore donné les résultats escomptés ». Cette déclaration sévère de Heydar Aliyev, sa position résolue et sa remarque juste ont créé un certain renouveau.

Je me souviens, Heydar Aliyev a quitté Key West pour se rendre à Washington. Le président américain George Bush a rencontré séparément les présidents azerbaïdjanais Heydar Aliyev et arménien Robert Kotcharian.

Pourtant, un mois avant cela, Heydar Aliyev avait effectué une visite en France.

Paris, le 5 mars 2001. Le président azerbaïdjanais Heydar Aliyev et le président arménien Robert Kotcharian se sont entretenus à l'Elysée avec la participation du président français Jacques Chirac. Après plus de trois heures de discussions, les trois présidents ont tenu une conférence de presse conjointe. Répondant aux questions des journalistes, le président français a déclaré que des progrès significatifs avaient été obtenus dans le règlement du conflit du Haut-Karabagh. « Je voudrais exprimer mon espoir sincère que ce conflit sera résolu d'ici la fin de cette année et une solution mutuellement acceptable sera trouvée », a-t-il dit.

En effet, les pourparlers de Key West et de Paris ont suscité de grands espoirs. Au printemps 2001, le règlement du conflit était très proche. Mais peu après, comme si une main invisible avait fait tourner la roue dans une autre direction.

Près de 20 ans se sont écoulés depuis. George W. Bush a été remplacé par Barack Obama, à qui a succédé Donald Trump. Jacques Chirac a été remplacé par Nicolas Sarkozy, celui par François Hollande, lui par Emmanuel Macron. Le conflit reste toujours non résolu ...

Nous sommes témoins des efforts inlassables du président Ilham Aliyev pour régler le conflit par des négociations. Â un moment donné, une solution semblait avoir été trouvée. Par exemple, les Principes de Madrid convenus par les parties prévoient un retour progressif des terres azerbaïdjanaises occupées. Nous espérions que ces principes fonctionneraient. Mais, Pachinian est arrivé et a tracé une croix sur les négociations qui avaient duré 30 ans, ainsi que les Principes de Madrid qui étaient acceptables pour les deux parties, et a déclaré : Nous ne rendrons pas un pouce de terre à l'Azerbaïdjan. Cela a été suivi par les provocations militaires de l’Arménie qui n'ont laissé à l’Azerbaïdjan d’autre choix que de prendre les armes.

Personne ne dirait probablement que les événements dont tous les habitants de notre planète sont actuellement témoins sont vraiment historiques. Le chef de l'Etat et le peuple azerbaïdjanais continuent d'écrire une histoire - notre président écrit cette histoire avec sa détermination, sa politique sage et son leadership présidentiel, notre peuple écrit cette histoire avec une grande unité, et nos soldats écrivent cette histoire avec leur sang et leurs armes. Il est du devoir des journalistes et des reporters de faire la chronique de ces moments de vérité.

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Quels étaient les objectifs de la prolongation du règlement du conflit ? Ils pensaient que l'ancienne génération mourrait, que la nouvelle génération qui les remplacerait, qui n'avait jamais vu ces endroits, oublierait le Karabagh ou Khodjaly. De cette façon, tout se calmera de soi. Au contraire, le temps a montré qu'ils se trompent dans leurs réflexions et calculs.

Le roman « Une journée plus longue qu’un siècle » de Tchinghiz Aïtmatov vient à l'esprit. Aucun empire, aucun occupant, aucune force étrangère, aussi inconcevable soit-elle, n'a réussi à manipuler les peuples. La nouvelle génération n'a jamais vu le Karabagh, d’accord, l'amour de la patrie, de la terre ne se transmet pas par les yeux. C'est une mémoire du sang, un souvenir de l'histoire, et elle ne peut aucunement être effacé. La nouvelle génération qui n’a pas vu le Karabagh est prête à se sacrifier pour lui et elle le fait. Le mot Karabagh est très fréquemment utilisé même parmi les enfants d'âge scolaire.

Le paysage de 30 ans dont nous avons parlé a soudainement changé (en fait, comme on pouvait s'y attendre). En fait, l'agresseur lui-même et ceux qui souhaitent maintenir le statu quo inchangé y ont contribué. Ils ont décidé de faire venir leurs « parents pauvres sans abri » d'un autre pays et de les installer au Karabagh. Il s'avère qu'ils voulaient réparer la maison qu'ils avaient autrefois reprise de force du propriétaire légitime et accrocher une affiche au mur disant « Cette maison est à nous. ». Après cela, de nouvelles déclarations de guerre ont été faites et une nouvelle agression militaire contre l'Azerbaïdjan a commencé ...

Apparemment, personne ne s’attendait à ce que de nombreux avertissements, selon lesquels la patience des propriétaires légaux a des limites, restent tacites. Les propriétaires légaux du terrain, dirigés par leur leader se sont levés pour rétablir la justice historique en disant : « Cette maison est à nous, point d'exclamation ! Je me demande pourquoi les patrons de l’agresseur sont si inquiets à ce sujet.

Dans ses déclarations et discours, ainsi que de nombreux entretiens avec des médias locaux et étrangers, le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev s’adresse ouvertement et de manière décisive à l’ONU, à l’OSCE, au Groupe de Minsk et aux individus comme Pachinian. Il dit que nous ne pouvons pas attendre encore 30 ans et que les occupants doivent se retirer de nos terres.

Après le discours d'Ilham Aliyev adressé au peuple le 27 septembre, des dizaines de milliers de personnes remplies de foi, de fierté et de joie sont descendues dans les rues de Bakou avec un drapeau à la main et le mot « Karabagh » dans la bouche ! Il y avait des images inédites dans la capitale ! Dirigée par le Commandant suprême, l'armée azerbaïdjanaise a commencé à mener à bien, avec dignité, sa mission de combat. En peu de temps, après 30 ans, notre drapeau tricolore s’est mis à flotter dans certaines de nos terres : dans la ville de Djabraïl, dans le bourg de Hadrout, à Sougovouchan, dans le village de Talych et dans d'autres villages. En tant que natif de Djabraïl, j'ai également connu un bonheur personnel, je suis donc reconnaissant au Commandant suprême, à notre armée de salut et aux braves soldats azerbaïdjanais !

Comme je l'ai dit au début, les bébés qui ont été transportés à travers les cols enneigés et les forêts denses dans les bras de leurs parents et sur les épaules de leurs grands-parents il y a 30 ans retournent maintenant dans leurs terres ancestrales en chars. Nous sommes heureux d'être des témoins vivants de cette marche de la Victoire.

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La guerre a ses propres lois. Une armée se bat contre une autre armée, un soldat face à un autre soldat - face à face, courageusement. Celui qui est fort prend le dessus. L'Arménie, vaincue sur le champ de bataille, viole ces lois, commet des crimes de guerre et bombarde nos villes et villages, tire sur des civils. Â la suite des attaques perfides de l’ennemi, de nombreux civils, dont des enfants et des femmes, ont été tués et blessés, des maisons, des immeubles d’appartements et des installations ont été détruits.

Le 11 octobre, peu après la conclusion de l’accord de cessez-le-feu humanitaire, un missile balistique a été tiré sur Gandja, la deuxième ville de l'Azerbaïdjan qui ne possède aucune installation militaire sur son territoire et est située à 80 kilomètres de la zone de combats. Dix civils, dont cinq femmes, ont été tués. En outre, 34 personnes ont été blessées, dont 10 femmes et 9 mineurs. Le silence de la communauté internationale, en particulier des coprésidents du Groupe de Minsk, sur ce grave crime de l’Arménie est une autre manifestation du double standard et de l’indifférence à l’égard du sort des autres.

Ces provocations et attaques perfides de l'ennemi ne peuvent briser et ne briseront pas la volonté de notre peuple. Aujourd'hui, le peuple azerbaïdjanais, qui a subi beaucoup de tragédies pendant des siècles et écrit de nombreuses pages glorieuses de l’histoire, n'a qu'un seul rêve : libérer ses terres de l'occupation ennemie.

Je voudrais conclure par les paroles émouvantes et la prière de la première vice-présidente de la République d'Azerbaïdjan, Mehriban Aliyeva, qui résonnent dans le cœur de chaque Azerbaïdjanais : Que Dieu Tout-Puissant aide le peuple azerbaïdjanais dans sa lutte sacrée ! Que Dieu Tout-Puissant accorde à chaque Azerbaïdjanais la chance d'embrasser la terre sacrée du Karabagh !

Le Karabagh, c’est l'Azerbaïdjan !

 

Aslan Aslanov

Président du Conseil d’administration de l’AZERTAC

Vice-président de l’OANA

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