MONDE
L’UA note la nécessité d’augmenter les forces en Somalie
Bakou, 6 janvier (AZERTAC). Se référant aux médias étrangers l’AZERTAC informe qu’Union africaine (UA) a demandé jeudi à l'Onu de l'autoriser à déployer 17.700 hommes, contre un maximum aujourd'hui de 12.000, au sein de sa force installée en Somalie pour soutenir les autorités de transition face aux insurgés islamistes.
La force de l'UA, ou Amisom, est aujourd'hui composée de près de 10.000 soldats, burundais et ougandais, déployés exclusivement dans la capitale Mogadiscio, d'où ils ont contraint les insurgés islamistes shebab à se retirer en août dernier.
Les shebab, qui s'efforcent pour leur part de renverser les fragiles institutions de transition soutenues par la Communauté internationale, sont désormais attaqués sur deux autres fronts, avec l'entrée en Somalie en octobre de l'armée kényane, et le mois suivant de soldats éthiopiens.
Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA a souligné jeudi «la nécessité d'augmenter les forces de l'Amisom de 12.000 à 17.700».
Ce nouveau plafond serait atteint avec l'incorporation au sein de l'Amisom des forces kényanes actuellement déployées en Somalie (estimées aujourd'hui au moins 2.000 hommes), l'arrivée attendue d'un bataillon de 850 soldats djiboutiens -dont 200 sont déjà sur place- et de nouveaux renforts du Burundi et d'Ouganda.
Le commissaire de l'UA pour la paix et la sécurité a estimé que l'Amisom était aujourd'hui en position à la fois de vaincre les shebab et de neutraliser les pirates somaliens opérant dans l'Océan indien.
Les insurgés islamistes contrôlent encore l'essentiel du centre et du sud du pays, malgré la pression militaire accrue à leur encontre depuis quelques mois. La Somalie est en état de guerre civile et sans gouvernement effectif depuis la chute, en 1991, du président Siad Barre.