Bakou, 3 mai, AZERTAC

Le premier hydrotest s’est achevé avec succès en Grèce dans le cadre de la construction du gazoduc Transadriatique (TAP) qui vise à acheminer le gaz azerbaïdjanais vers l’Europe.

C’est un essai pour vérifier la sécurité du pipeline.

L’hydrotest a couvert un tronçon de 1,4 km en Grèce. Cela est considéré comme une étape très importante dans le processus de construction. Parce que cet essai confirme la sécurité du gazoduc connu techniquement comme la priorité numéro un du projet.

«Selon le calendrier, ce test, qui constitue une nouvelle étape importante dans le processus de construction, est un grand pas en avant», a estimé Rikard Scoufias.

A noter que, les bases du gazoduc TAP ont été jetées le 17 mai 2016 à Thessalonique, en Grèce.

Le gazoduc Transadriatique, long d'environ 871 km (547 km en Grèce, 211 km en Albanie, 105 km sous la mer Adriatique, 8 km en Italie), ayant un diamètre de 48 pouces (38 pouces dans la partie souterraine), se joindra au gazoduc transanatolien (TANAP) à Kipoi, village grec situé à la frontière turco-grecque. Le projet TAP prévoit l'acheminement du gaz extrait du gisement de Chahdeniz-2 vers le Sud de l'Italie, ensuite vers l'Europe de l'Ouest, via la Grèce et l'Albanie en passant à travers la mer Adriatique. La capacité initiale du TAP, qui sera mis en service en 2020, sera de 10 milliards de m3 par an et devrait atteindre au plus tard 20 milliards de m3.

Au total, plus de 53 mille tubes seront utilisés dans la construction de ce gazoduc.

Les actionnaires du projet TAP sont : BP (20 %), Southern Gas Corridor CJSC (20 %), Snam (20 %), la Belge Fluxys (19 %), l'Espagnole Enagás (16 %) et la Suisse Axpo (5 %).