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La chaîne de télévision Euronews a diffusé un reportage sur l’inauguration de la ligne ferroviaire Bakou-Tbilissi-Kars
Les présidents azerbaïdjanais et turc et le Premier ministre géorgien interviewés par une journaliste de la chaîne VIDEO
Bakou, 3 novembre, AZERTAC
Le magazine « Focus » sur la chaîne de télévision Euronews a diffusé le 2 novembre un reportage baptisé « La ligne Baku-Tbilisi-Kars inaugurée », consacré à l’inauguration de la ligne ferroviaire Bakou-Tbilissi-Kars. La journaliste de la chaîne a interviewé les présidents azerbaïdjanais Ilham Aliyev et turc Recep Tayyip Erdogan, et le Premier ministre géorgien Guiorgui Kvirikashvili.
L’AZERTAC présente le texte intégral du reportage et l’interview ci-dessous :
« Derniers coups de marteau sur les rails à Alat en Azerbaïdjan pour inaugurer le train reliant Baku-Tbilisi et Kars. Les présidents d’Azerbaïdjan et de Turquie, les Premiers ministres de Géorgie, du Kazakhstan et d’Ouzbékistan ont répondu présents.
La nouvelle voie ferrée de 846 kilomètres passe à travers l’Azerbaïdjan, la Turquie et la Géorgie. Elle connecte l’Europe et la Chine. C’est la plus grande partie du projet mondial de reconstruction de la Grande Voie de la Soie, par le rail.
Le BTK (Baku, Tbilissi, Kars) a coûté environ 4 milliards de dollars. 3 pays espèrent avoir un rapide retour sur investissement, de plus de 10 milliards par an pour chacun des partenaires. Avant 2034 cette voie est sensée transporter 17 millions de tonnes de marchandises. Et il y a au moins une bonne raison à cela :
"Il n’y a pas de chemin plus court entre l’Asie et l’Europe. Notre but à l’avenir est de s’entendre sur les prix pour le rendre très attractif. A long-terme, le volume du fret va grossir, ce qui signifie d’importants bénéfices, plus de revenus, de nouveaux emplois et de nouvelles coopérations”, explique Ilham Aliyev, le président d’Azerbaïdjan.
“‘L’intérêt économique et le transport de passager ont une importance stratégique, cela ne fait aucun doute”, pour Recep Tayyip Erdogan, le président turc.
Le premier train de passagers circulera l’année prochaine avec une capacité de transport de plus de 3 millions de passagers par an. L’Azerbaïdjan, la Géorgie et la Turquie espèrent attirer de nouveaux touristes, faire rentrer de l’argent d’une nouvelle manière et ouvrir leurs horizons.
“Le projet ne relie pas que les économies des pays, il relie aussi les gens. Plus l’intégration est grande, plus importante sera la coopération et le mieux ce sera pour la croissance économique et le commerce. Et nous aurons davantage de sécurité pas seulement dans ces régions mais au-delà”, espère Guiorgui Kvirikashvili, le Premier ministre de Géorgie.
Le premier fret a déjà quitté le port d’Alat à Baku et atteint la Turquie. Ces wagons transportent 3.200 tonnes de céréales du Kazakhstan. Des négociations avec d’autres clients sont en cours. Nombre d’entre eux sont attirés par la rapidité de ce train. Un fret partant de Chine mettra deux semaines pour atteindre l’Europe au lieu de 35/45 jours. La première année il pourrait transporter plus de 5 millions de tonnes de fret.
“Nous avons des céréales, du métal russe, du bois russe, des produits chinois. Nous avons calculé et réalisé que nous pourrions déjà avoir près de 5 tonnes de marchandises ici d’une minute à l’autre”, explique Javid Gurbanov, le président d’Azerbaijan Railways.
D’autres pays, comme le Kazakhstan, le Pakistan, la Chine et l’Inde, sont intéressés pour devenir des partenaires de ce projet. »